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Ils sont posés pour l’éternité !

Et définitivement ancrés dans la mémoire Vendarguoise. Au sortir d’une commémoration de très forte intensité, encadrée par 11 porte-drapeaux comme autant de gardiens du temple, et première régionale, Augustin Bulinges, grand-père de Laurent Vidal adjoint au Maire, Henri Gaillard et Pierre Cayrel, tous trois déportés politiques, figurent sur trois pavés de Stolpersteine posés à Vendargues. Ils viennent ainsi rejoindre les milliers de victimes du nazisme recensées au sein du plus grand mémorial décentralisé du monde, c’est-à-dire l’espace public. « Le plus naturellement du monde, lorsque les gens passeront à proximité, ils seront attirés par ces plaques de laiton, s’en rapprocheront et se baisseront pour aller chercher l’information » comme l’a si bien décrit Christophe Woehrle Président de l’association des pavés de Stolpersteine. Et ainsi honorer le devoir de mémoire, car comme le disait le maréchal Foch, «les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir. Cela ne risquant pas d’arriver à Vendargues, tant les enfants du Conseil Municipal des Jeunes, auréolés du premier prix départemental du civisme décerné par l’Ordre National du Mérite, se sont impliqués dans l’organisation. Leurs dessins, lecture de poèmes, interprétation de la Marseillaise, ont participé de la qualité de la matinée, et magnifié leur rôle de parrains de cette initiative municipale. Bernard Bonnafy toujours à la pointe du protocole a dirigé de fort belle manière cette cérémonie, réhaussée par les interprétations du chant des Marais, du chant des Partisans et de la Marseillaise par la chorale. Bien évidemment les interventions ont été nombreuses. Très profondes. Très responsables. Très documentées. Nombre de Républicains se sont donné rendez-vous ce dimanche 7 avril à Vendargues. Conscients que l’hydre fascisante, certes sous une autre forme, mais avec toujours les mêmes boucs émissaires en ligne de mire, auxquels il faut ajouter l’avilissement des femmes, est bel et bien présente. Fraternité, concorde, mais également force et justice, doivent nous guider afin que le sacrifice d’Augustin, d’Henri, de Pierre et de bien d’autres n’ait été vain. Et comme l’on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, au gré des échanges, deux autres victimes Vendarguoises, André Jean Chassefierre et Henri Antoine Jules Gaillard, ont été recensées. Ils seront bien sur à leur tour honorés.
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